Pour la première fois, une médiation à l’emploi dans tout le pays

Jusqu’à présent, les salons de l’emploi similaires étaient organisés soit pour certains secteurs, soit à l’échelle régionale, explique Ferihane Korbi Boussofara, directrice générale de l’ANETI. « Grâce au format numérique, nous avons pu élargir l’événement à l’ensemble du pays et ouvrir ainsi plus de perspectives aux personnes en recherche d’emploi ainsi qu’aux entreprises. Les personnes localisées à l’extrémité sud du pays ont ainsi eu la possibilité de prendre contact avec des entreprises de la capitale. »

Une bonne préparation pour les candidatures

Avant le salon, toutes les personnes intéressées ont pu visionner sur le site internet de l’ANETI une vidéo leur expliquant pas à pas tous les éléments importants pour la participation. Comment postuler ? Comment s’inscrire comme participante ou participant et comment créer un profil ? Comment trouver les offres d’emploi et comment envoyer une candidature ? Les offres spéciales comprenaient en outre une aide pour la création d’un CV vidéo. Les personnes qui le souhaitaient ont également eu l'opportunité de participer à un webinaire de préparation. À cette occasion, il était possible de se préparer à un entretien d’embauche virtuel, par exemple.

Les participantes et participants ont ainsi eu la possibilité de chercher le travail de leur rêve parmi 3 700 offres d’emploi. Près de 650 entreprises proposaient des postes vacants, surtout dans les secteurs du commerce et de la vente automobile, ainsi que de l’hôtellerie et de la restauration. Des postes étaient également proposés dans les prestations de service scientifiques et techniques, dans le domaine de la santé, du social et des finances et dans la branche des assurances.

800 postes pourvus directement lors du salon

Plus de 6 000 entretiens d’embauche ont eu lieu dans des salles virtuelles pendant la durée du salon. 800 postes ont été directement pourvus. « Les retours des entreprises sont très positifs », résume F. Boussoffara, directrice générale de l’ANETI. « Elles n’ont pas eu besoin de monter de stand et ont également économisé les frais de déplacement pour se rendre aux salons, ainsi que le temps associé. En contrepartie, elles ont pu entrer en contact avec beaucoup plus de candidates et candidats, en découvrant leurs profils avant les entretiens. »

Les entretiens d’embauche ont eu lieu au centre du salon de l’emploi. De plus, le salon a offert la possibilité de participer à des ateliers, des conférences, des tables rondes et à d’autres rencontres virtuelles traitant par exemple de la création de start-ups et des changements du marché du travail à l’ère du numérique.

Pour F. Boussoffara, opter pour ce nouveau format fait partie d’une stratégie moderne pour positionner son institution en tant que médiatrice sur le marché du travail. « Les salons de l’emploi sont une composante essentielle de nos activités dans la mise en œuvre du programme gouvernemental pour la promotion de l’emploi », explique-t-elle. Selon elle, la pandémie a ouvert et simplifié l’accès aux formats numériques. « L’ANETI va poursuivre dans cette voie », annonce Férihane Korbi Boussoffara. « Les meilleures expériences tirées des formats numériques et en présentiel vont nous permettre de donner une forme hybride à nos futurs salons de l’emploi. »

Edition : 04/2022;