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La création réussie d’un élevage de poules

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La création réussie d’un élevage de poules

Je m’appelle Charles. J’ai 37 ans et je viens du Nigeria. J’ai réussi dans mon pays d’origine grâce à un élevage de poulets. Si j’avais pu savoir cela plus tôt, je n’aurais jamais émigré. Désormais, je vis de nouveau avec ma famille. Grâce à mon nouveau départ avec ma propre entreprise, je peux m’occuper d’eux.

J’ai grandi dans un environnement pauvre – mes parents étaient toujours à court d’argent. Je voulais épargner une telle vie à mes 3 enfants. Mes amis ont été nombreux à partir pour l’Europe après l’école et à envoyer de l’argent à leur famille. Je voulais faire la même chose, mais je n’ai pas réussi à aller plus loin que la Libye. Je suis finalement rentré au pays. Mon rêve était brisé.

Charles vend aussi ses poules à des particuliers.

Une formation continue et 60 animaux en guise d’aide initiale

J’étais heureux d’être à nouveau près de ma famille dans l’État d’Edo : près de ma mère, de ma femme et de mes enfants. Mais je devais recommencer à zéro. J’ai entendu parler de Caritas par hasard. Là-bas, l’équipe d’accompagnement m’a expliqué qu’ils proposaient des formations, surtout pour les personnes revenues au pays, comme moi. J’ai participé à une formation continue dans le domaine de l’élevage des poules par le biais de la société allemande de la collaboration internationale (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, GIZ). Cette formation durait une semaine. J’ai ensuite eu le droit à une aide pour me lancer : 60 jeunes poules ainsi que la nourriture et des accessoires.

J’ai réussi à élever les poules et à les vendre. Les recettes m’ont permis de payer mes dettes et d’acheter de nouveaux animaux. J’ai construit le poulailler directement sur mon terrain, à côté de notre maison. Mes clientes et clients sont principalement issu·e·s du commerce de détail. J’ai aussi une petite clientèle privée.

 Un homme porte un poulet à la main.
Charles a construit son poulailler juste à côté de son habitation.

Mon travail me motive, je suis le fier propriétaire d’une exploitation. Cela me permet de bâtir un avenir pour ma famille et moi-même. Cela ne vaut pas la peine d’émigrer et, en plus, c’est trop dangereux. Il est aussi possible de réussir ici, au Nigeria!

Edition : 01/2021

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Mon travail me motive, je suis le fier propriétaire d’une exploitation.
Charles

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