L’électrotechnique et le génie mécanique sont au cœur d’un programme de formation et d’emploi que l’EGC propose en coopération avec Siemens Energy. Les qualifications actuelles augmentent les chances sur le marché du travail. Voici les expériences d’un participant et d’une formatrice.

Ingénieur en génie mécanique, Amr souhaitait approfondir sa formation. Il travaille comme ingénieur dans une usine du secteur privé. Pour obtenir un meilleur poste, il a besoin de connaissances actualisées dans le secteur de l’électrotechnique. Il a trouvé une formation correspondante dans l’offre du Centre germano-égyptien d’Information pour l’Emploi, la Migration et la Réintégration (EGC) au Caire.

Le cours avait lieu dans le Siemens Energy Egypt Service Center, en périphérie du Caire. Là-bas, Amr a pu élargir ses connaissances sur les bases de l’installation et de la gestion de petits ordinateurs. En langage technique, on appelle ces appareils des « stand alone controllers », à savoir des contrôleurs autonomes. Ce sont des composants de divers appareils électroniques et ils fonctionnent comme des dispositifs de commande.

L’acquisition de nouvelles compétences a d’abord été difficile pour Amr, mais il n’a pas abandonné. « Au début, c’était un peu intimidant. Mais je sais que le secteur de la mécatronique et du contrôle est très important de nos jours. Je voulais impérativement en apprendre plus là-dessus », explique cet homme de 36 ans.

Un volet pratique fascinant

Lors de sa formation, Amr a appris les bases techniques. Les processus automatiques ont été eux aussi abordés. Ils sont, par exemple, contrôlés par un ordinateur. La formation couvre l’installation, le réglage, l’entretien, les diagnostics, la réparation et la programmation de contrôleurs autonomes. Elle se concentre sur les compétences pratiques qui sont très utiles dans le quotidien professionnel.

Le programme des cours comporte 30 % de théorie et 70 % de pratique. « La partie pratique était particulièrement intéressante pour moi : on commence avec la théorie, puis on plonge dans la pratique. La formation m’a montré de nombreuses nouvelles possibilités pour intégrer les domaines de l’électricité et de la mécanique dans mon métier », déclare Amr à la fin de la formation.

Amr espère que cette formation donnera un nouvel élan à sa carrière. « Je voulais acquérir de nouvelles connaissances et des compétences dans un domaine dans lequel je ne suis pas encore spécialisé. La formation a rendu cela possible. »

Apprendre par la pratique

Nermin est ingénieure chez Siemens Energy et dirige le cours. Elle souligne que l’introduction est une partie importante de la formation. Cela est nécessaire, même si les participants et participantes possèdent déjà des connaissances. « Nous devons passer en revue les bases théoriques pour pouvoir ensuite mettre les connaissances en pratique », explique-t-elle.

En tant que responsable du cours, Nermin adopte une posture très décidée et confiante. Elle ne se met pas en retrait, même si de nombreux hommes sont actifs dans le secteur. « Je forme les personnes qui participent, de sorte qu’elles puissent toujours affronter de nouveaux défis. Elles doivent alors trouver le moyen de les résoudre. Ainsi, elles apprennent par la pratique », déclare cette femme de 49 ans. « Grâce à l’accès aux dernières technologies, les participant·e·s peuvent profiter au maximum de ce cours. »

Une technologie moderne, une formation complexe

Pendant la formation de cinq jours, les participant·e·s ont accès à une technologie de pointe. De telles formations ont lieu régulièrement. L’EGC communique régulièrement les dates actuelles. Pour certaines formations, les participant·e·s doivent remplir des conditions particulières. Toutes les formations sont gratuites. Jusqu’à l’automne 2022, plus de 280 participant·e·s avaient déjà suivi le cours que l’EGC propose.

Edition : 03/2023

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