Aller au contenu principal
Menu

La réussite grâce à mon épicerie

L’EIMA a aidé Ahmed à ouvrir sa propre épicerie. « Ma spontanéité et mon sourire m’ont permis de me constituer une clientèle fidèle », déclare-t-il.

La réussite grâce à mon épicerie

Je m’appelle Ahmed. J’ai 31 ans. Je vis à Tanger, au nord du Maroc. J’étais encore écolier quand je suis parti pour la première fois en Europe. J’ai vécu quelques années dans des centres d’hébergement pour mineurs en Espagne. Ce n’était pas simple pour moi en tant qu’adolescent.

Pendant mon séjour en Europe, j’ai travaillé dans le secteur du jardinage, dans la gestion hôtelière et dans l’industrie sidérurgique.
 

À la recherche de perspectives d’avenir

J’ai passé quelques années en Espagne, en Belgique et en Allemagne. Ensuite, j’ai décidé de retourner dans ma ville d’origine. Je cherchais de nouvelles perspectives. Les débuts n’ont pas été simples. Beaucoup de choses avaient changé depuis que, très jeune, j’avais quitté le pays.

J’ai cherché un emploi. J’ai travaillé dans une fabrique de couture, comme plâtrier et dans un centre d’appel offshore. Mais, pour de nombreuses raisons, je ne pouvais pas rester dans ces emplois.

Je me suis donc adressé au bureau de l’agence pour l’emploi marocaine, l'ANAPEC. Là, on m’a parlé de l’EIMA, l’Espace d’Information Maroco-Allemand pour la migration et l’insertion professionnelle à Tanger.

Ma visite à l’EIMA a été un tournant pour moi. Au contact avec l’équipe du centre, j’ai senti le premier changement positif depuis mon retour. Les choses se sont clarifiées.

Grâce à l’EIMA, j’ai suivi de nombreuses formations. J’y ai appris ce dont j'avais besoin sur le marché du travail pour réussir et reprendre pied à la maison. Chaque formation a été pour moi l'occasion d’apprendre de nouvelles choses, d’échanger des connaissances et des expériences.

J’ai ouvert ma propre épicerie

J’ai étudié les besoins de mon quartier. J’ai alors décidé d’ouvrir une épicerie. Je ne manque pas d'idées, mais je dois y aller pas à pas. Surtout dans ce contexte de pandémie de coronavirus. Mais je me suis mis aussitôt au travail. Pendant le confinement, j’ai rénové le magasin. J’ai fait toutes les réparations nécessaires.

 

Après, l’EIMA et le Comité européen pour la formation agricole (CEFA) m’ont offert un soutien financier. J’ai acheté les appareils et la marchandise dont j’avais besoin pour le magasin.

Je me repose sur mes bonnes relations avec mes clients et clientes et les personnes du voisinage. J’ai établi de bonnes relations avec tout le monde.

Et je réponds à leurs demandes quotidiennes. Ma spontanéité et mon sourire m’ont permis de me constituer une clientèle fidèle.

À l’avenir, j’aimerais proposer encore d’autres produits et services. Cela permettra à mon magasin d'être plus rentable, car je pourrai vendre davantage et me démarquer des autres boutiques.


Version : 08/2022

Ce texte est écrit en langue simple. Cela nous permet de nous assurer que toutes les personnes intéressées peuvent bien le comprendre.

De l’aide pour le nouveau départ d’Ahmed

Les institutions suivantes ont aidé Ahmed à se construire une nouvelle vie au Maroc :

L’EIMA m’a aidé à ouvrir ma propre épicerie. Désormais, j’ai une clientèle fidèle.
Ahmed

Plus de témoignages