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Réussir en tant que maçon indépendant

Fiaz est désormais maçon indépendant au Pakistan.

Réussir en tant que maçon indépendant

J’ai travaillé huit ans en Allemagne afin d’offrir une meilleure vie à ma famille au Pakistan. Mais ma famille me manquait. Je suis donc rentré au pays. Au début, je ne savais pas comment reprendre pied. Grâce au PGFRC, je suis désormais maçon à mon compte.

Je m’appelle Fiaz et j’ai 41 ans. Je suis originaire d’un petit village à proximité de Sargodha, dans la province pakistanaise du Pendjab. Avant, j’avais travaillé en tant que maçon. En 2013, je suis parti à la recherche de meilleures opportunités en Allemagne. Pendant les 8 années qui ont suivi, j’y ai travaillé dans des restaurants et dans une usine automobile. Ensuite, je n’ai plus voulu être séparé de ma famille. C’est pourquoi je suis rentré au Pakistan en juillet 2021.

La préparation en Allemagne

Alors que j’étais encore en Allemagne, un conseiller m’a informé des offres du Centre germano-pakistanais d’Information pour l’Emploi et la Réintégration (PGFRC) au Pakistan. Dans notre village, les jeunes garçons apprennent un métier artisanal. J’avais donc déjà une expérience pratique en tant que maçon avant mon départ pour l’Allemagne. Je voulais construire sur cette base.

J’ai contacté l’équipe du PGFRC à Lahore. Nous avons discuté de mon objectif. Un mois après seulement, j’ai été invité à Islamabad, où j’ai reçu un kit de démarrage avec des outils de maçonnerie. J’ai ainsi pu commencer à travailler en tant que maçon dans ma ville.

Un nouveau chapitre dans mon pays d’origine

Pendant les 4 mois suivants, j’ai travaillé comme travailleur journalier avec un ancien collègue. Nous avons travaillé sur différents projets de construction, dont des maisons d’habitation, des magasins et des centres commerciaux. Mon collègue était déjà actif sur le marché. Pour le début, c’était une bonne idée de travailler avec lui. Comme ça, je pouvais utiliser son réseau.

Mais je voulais améliorer mes revenus et ne pas toujours gagner qu'un simple salaire journalier. J’ai donc décidé de créer ma propre entreprise de maçonnerie. Le PGFRC m’a indiqué une formation pour les entrepreneuses et entrepreneurs en devenir. Cela a été très utile pour moi, car je n’avais aucune connaissance dans ce secteur.

La formation couvrait quatre domaines. Nous avons appris à tenir une comptabilité, à se constituer une clientèle et à gérer un stock. J’ai aussi appris à quoi ont reconnaît une bonne opportunité d’affaires. Je sais à quel point il est important de nouer des contacts. Il faut chercher le contact avec la nouvelle clientèle potentielle. Mais il faut aussi renforcer les relations avec les fournisseurs.

Les services de Fiaz sont souvent recommandés.

Au Pakistan, il y a beaucoup de maçons. Les recommandations sont donc très importantes pour obtenir de nouveaux contrats. Après la formation, je me suis senti assez confiant pour me créer un réseau local. J’ai aussi démarché mes ancien·ne·s client·e·s. C’est beaucoup de travail, mais ça vaut le coup. Actuellement, je travaille sur un projet que j’ai trouvé via mes relations personnelles. Désormais, j’ai plus de clientes et de clients qui me font souvent plusieurs commandes.

Autre enseignement important tiré de la formation : il est important de livrer dans les temps et de tenir sa comptabilité.

Devenir indépendant pas à pas

Quand j’ai quitté l’Allemagne, je n’avais aucune idée de ce que l’avenir me réservait au Pakistan. Grâce au soutien du PGFRC, j’ai réussi mon démarrage en tant qu’indépendant. J’ai pu créer ma propre entreprise en tant que maçon et j’ai désormais du succès.

Edition : 02/2023

Ce texte est écrit en langue simple. Notre volonté est que toutes les personnes intéressées puissent bien le comprendre.

Encart d’information :

Les organisations qui ont aidé Fiaz :
 

L’accompagnement dont j’ai bénéficié m’a donné la confiance nécessaire.
Fiaz

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